Leadership & stratégie
Dans l’imaginaire collectif, un bon dirigeant est celui qui réussit tout ce qu’il entreprend.
En réalité, la vraie limite d’une entreprise n’est pas l’échec… c’est la peur de l’échec.
Lorsqu’un chef d’entreprise évite les risques par crainte de se tromper, il se condamne à tourner en rond, à freinerses équipes et à perdre des opportunités.
Un dirigeant d’une société de services informatiques hésite à investir dans une offre SaaS.
Ses concurrents, eux, lancent des versions bêta, essuient des critiques, corrigent et progressent.
Trois ans plus tard, le marché est verrouillé par ceux qui ont osé tester… et lui se retrouve en retard, prisonnier de sa prudence.
La peur de l’échec agit comme un plafond invisible : elle empêche d’oser, d’innover et de franchir les caps stratégiques.
Un dirigeant de société de transport décide de développer une ligne internationale.
Le premier contrat est un fiasco : retards, coûts non maîtrisés, partenariat bancal.
Plutôt que d’abandonner, il transforme l’expérience en apprentissage :
Résultat : dès la deuxième tentative, son entreprise décroche un contrat solide, aujourd’hui le principal relais deson chiffre d’affaires.
Dans une entreprise de bâtiment, un chantier mal géré aurait pu devenir un traumatisme collectif.
Le dirigeant a choisi une autre voie : il a exposé les erreurs en réunion, partagé ce qu’il en avait appris et demandé aux équipes leurs idées pour éviter que cela se reproduise.
Message envoyé : l’échec n’est pas une faute, mais une étape de progrès.
Les équipes se sont senties responsabilisées et ont ensuite proposé des améliorations qui ont réduit les délais de 20 % sur les projets suivants.
Accepter d’expérimenter, de tester, d’ajuster et d’apprendre rapidement est une compétence clé pour libérer la croissance.
Et vous ? La peur de l’échec vous freine-t-elle ou êtes-vous prêt à en faire un levier stratégique ?
Le premier évite les risques et reste dans sa zone de confort. Le second accepte l’incertitude et utilise l’échec comme un tremplin.
Parce qu’elle retarde les décisions, empêche l’innovation et laisse la place aux concurrents plus audacieux.
En adoptant une culture du test, en célébrant les apprentissages issus des échecs et en s’entourant de partenaires qui sécurisent la prise de décision.