Leadership & stratégie
Lorsqu’une PME n’arrive plus à progresser, la première réaction du dirigeant est de chercher des causes extérieures : la concurrence, le marché, les marges.
En réalité, le principal frein est souvent interne… et plus précisément lié au dirigeant lui-même.
Un dirigeant issu d’un métier – artisan, ingénieur, médecin, commerçant – garde souvent le réflexe de s’appuyer sur ses compétences techniques.
Quand l’entreprise grandit, ce réflexe devient un piège :
Prenons l’exemple d’un garagiste devenu patron de trois ateliers.
Toujours sous une voiture, il ne voit pas que ses chefs d’atelier manquent de cadre. Résultat : retards, clients insatisfaits et perte de marge.
Le blocage ne se situe pas dans les chiffres, mais dans le quotidien du dirigeant :
Ces points de friction sont invisibles mais puissants. Ils transforment la croissance en poids supplémentaire, au lieu d’un levier de développement.
Un dirigeant d’entreprise de nettoyage industriel expliquait : « J’ai toujours cru que travailler plus allait suffire. En réalité, je me fatiguais et j’épuisais mes équipes. »
Face à ces difficultés, les dirigeants surcompensent avec ce qu’ils connaissent : leur temps et leur expertise métier. Ils rallongent leurs journées, multiplient les contrôles, corrigent eux-mêmes les erreurs.
À court terme, ça fonctionne.
À long terme, c’est une impasse :
Exemple concret : un dirigeant d’hôtellerie de 50 salariés qui centralise toutes les décisions, jusqu’au choix des menus du restaurant. Ses collaborateurs finissent par perdre en autonomie et l’entreprise reste prisonnière d’un management paternaliste.
Le paradoxe est là : ce n’est pas le marché qui bloque la PME, mais son leader.
Tant que le dirigeant n’accepte pas de changer de posture – passer du rôle d’expert à celui de pilote – l’entreprise plafonne.
Sortir de ce plafond de verre implique :
Et vous ? Êtes-vous aujourd’hui un accélérateur ou un frein à la croissance de votre entreprise ?
Chez Leaders for a Good Planet, nous aidons les dirigeants à franchir ce plafond de verre.
Parce qu’il reste attaché à son rôle d’expert métier et ne prend pas assez de recul pour piloter l’entreprise comme un système global.
Des journées qui s’allongent, une équipe peu autonome, des décisions centralisées… et un sentiment de solitude ou de surcharge permanente.
En acceptant de déléguer, en investissant dans le management, en structurant les outils de pilotage et en s’entourant pour sortir de l’isolement.